La conquête de l'Ouest s'est faite au rythme des rails du chemin de fer posés en terre inconnue, bien souvent sur les terres sacrées des Amérindiens. L'ouest américain a été construit au rythme du cheval de fer qui prenait la place du cheval de chair. La conquête de l'Ouest s'est faite par les fermiers et leurs troupeaux de bétail, Le cheval était pour les colonisateurs ni plus ni moins qu'une espèce nuisible broutant l'herbe de leurs vaches, diminuant leurs profits. L'âme indienne était presque entièrement opposée à celle du colonisateur européen. Depuis plusieurs milliers d'années, ils étaient restés dans le cercle sacré, en unité avec tout ce qui vit. Pour eux, l'air était précieux car tous partagent le même souffle. Ce qui était simple, la présence des chevaux et leur aide, n'était ni banale ni inutile. Ils avaient gardé la vision intérieure et la justesse du cœur qui leur permettait de voir la beauté et l'harmonie en toute chose.
Dès les années 40, les grandes villes comme Los Angeles, Phoenix ou Las Vegas commencèrent à se développer, et les besoins en énergies devinrent énormes. La prospection pour les gisements de pétrole et de charbon atteignit les endroits les plus reculés des réserves amérindiennes. On découvrit, au milieu des territoires Hopi et Navajo, exactement là où les premières habitations du continent furent construites dix à douze mille ans plus tôt, un des gisements de charbon les plus importants de tout le continent nord-américain. Une véritable guerre s’ensuivit. Pas une guerre avec des arcs et des flèches, non. Une guerre bien pire, la guerre qui met les humains en opposition. Pour accéder à ces énormes richesses dans le sous-sol, le gouvernement américain manipula les deux tribus et infiltra les gouvernements tribaux Navajo et Hopi[i]Broken Rainbow ( l’arc-en-ciel brisé), que l'on peut visualiser sur Youtube[1]
[1] Broken Rainbow, de Maria Florio et Victoria Mudd, est paru en 1985
[i] et l’histoire se continue par la faillite de la compagnie de charbon propriétaire de la mine, Peabody Coal. Dans ce film, je retrouve les parents et les amis avec lesquels nous travaillons aujourd'hui à cet endroit. Nous avons un projet de créer un sanctuaire pour les chevaux sur cet immense terrain qui est maintenant complètement laissé à l'abandon par les compagnies minières. C'est pour cela que avec l'association cheval communication, et des associations partenaires, nous pensons qu'il faut être actif, car si nous ne réagissons pas, la planète entière va devenir comme un ce dépotoir d'une exploitation minière sur la réserve des Navajo.
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