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Lettre Membres Native Horses du 4 avril 2020

Bonjour à toutes et tous.


Vous êtes inscrits comme membre au site de l’association Cheval Communication sur les échanges avec le cheval et les cultures amérindiennes.


Aujourd’hui, nous sommes le 4 avril. Pour certains, c’est la troisième semaine d’un confinement de plus en plus strict et absurde – où toutes les initiatives sont annulées*, et où des millions d’humains sont littéralement emprisonnés entre les murs de leurs propres appartements et dans leurs propres cités. Pour d’autres, c’est la date de l’ouverture d’un portail énergétique, une porte par laquelle l’humanité pourra « s’unir en un seul esprit, une seule conscience et, ce faisant, avancer à grands pas pour retrouver son indépendance face au système d’esclavage de la finance, dissoudre les anciennes structures du monde, effacer le coronavirus et la peur qui l’entoure et mettre fin au réseau d’illusions qui l’entoure ». Ces évènements que nous traversons tous sont exceptionnels. Car les activités humaines sont quasiment à l’arrêt au niveau planétaire depuis plusieurs semaines maintenant. Ils sont exceptionnels parce que le bouleversement que nous vivons a été annoncé depuis bien longtemps. Yves Cochet, Ex-Ministre de l’Environnement, Pablo Servigné, mais aussi les prophéties traditionnelles amérindiennes, entre autres celles des Indiens Hopi représentées déjà en 1981 dans cette trilogie , annoncent jusque dans les détails ce que nous vivons aujourd’hui. Depuis des siècles, les Hopi vivent, entourés par leurs voisins, les Navajo ou « Dinéh » - un mot qui veut dire « Le Peuple » dans leur langue - dans un des environnements les plus sauvages et désertiques des États-Unis . Le peuple Hopi habite, encore aujourd’hui, dans des villages perchés sur des hauts plateaux en plein désert de l’Arizona. Ils disent que leurs ancêtres ont choisi cet endroit parce qu’ils savaient qu’ainsi, leur Peuple resterait proche du Créateur. Les hauts plateaux du Colorado, le « High Desert », sont encore aujourd’hui un sanctuaire et la source directe d’un savoir ancestral pour celui qui recherche l’Unité au plus profond de son cœur. Chaque année, avec l’Association Cheval Communication, nous prenons une journée pour aller, avec le groupe, passer un moment devant la pierre de la prophétie des Hopi, non loin des villages de Old Oraibi et de Hottevilla. C’est à partir de ces lieux que depuis les années 40, Thomas Benyacya a parcouru le monde en parlant des prophéties de sa tribu, les Hopi. Le nom de Hopi est une abréviation de Hopituh Shi-nu-mu « le petit peuple de ceux qui sont pacifiques ». Le mot Hopi signifie « celui qui sait se conduire, qui a de bonnes manières, celui qui est civilisé, qui est poli, et qui suit la voix Hopie ». Bien que l’histoire officielle ait dépeint depuis toujours les cultures indigènes comme primitives, sauvages, incultes et barbares, la réalité est toute autre. Les colonisateurs blancs, lorsqu’ils arrivèrent sur le Nouveau Monde, découvrirent d’immenses villes avec des populations hautement civilisées, vivant en démocratie dans des systèmes de société sophistiqués dont les Etats-Unis se sont inspirés pour écrire leur constitution. De nombreux récits en témoignent – des récits passés sous silence par les gouvernements français, espagnols, puis anglais, trop heureux de pouvoir exploiter un continent Nord-Américain « peuplé par des sauvages et des mi-hommes », comme ils le disaient. Les fouilles archéologiques des temps modernes ont vérifié ces récits. Les scientifiques ont découvert des villes et des pyramides qui rivalisent avec celles de l’Egypte. Plus important encore, les peuples autochtones eux-mêmes révèlent aujourd’hui les traditions et les connaissances sacrées qu’ils tenaient cachées depuis plus de cinq siècles. Ils parlent aujourd’hui parce qu’ils ressentent l’importance des temps actuels. La nature toute entière crie sa souffrance – et nous savons bien qu’elle nous ramènera vers l’équilibre, que nous le voulions ou non. Chamanes, femme- et hommes médecine, praticiens traditionnels, tous, leurs sciences sacrées leur disent que le monde est à un tournant, que les choix d’aujourd’hui détermineront le cours de la civilisation de demain. Certains ont obéi à la voix de la prophétie et ont voyagé pour nous parler des dangers auxquels nous sommes confrontés. Certains témoignent, chacun à son niveau, de la réalité du chemin de Hozho, la voie de la Beauté et de l’Harmonie. Certains nous expliquent comment nos chevaux sont un de nos plus grands pouvoirs et « notre meilleure médecine ». Toutes ces voix sont importantes, parce qu’elles émanent de cœurs qui ont essayé de rester fidèles à leurs enseignements sacrés - vivre dans la voie de la fraternité et de la simplicité, établir l’harmonie les uns avec les autres et avec tous les êtres vivants. C’est ce qu’ils disent : Nous entrons dans une période de purification et peut s’attendre à assister au chaos et la destruction dans tous les règnes de la nature. C’est le début de la réunification des races dans les quatre directions du cercle sacré. Les barrières de la religion et de l’appartenance à un pays commenceront à tomber à mesure que tous les peuples réaliseront leur unité essentielle. Les clôtures derrières lesquelles les humains protègent leurs possessions, derrière lesquelles ils enferment les animaux, toutes ces barrières vont céder.Tout comme les anciens peuples nomades d’Europe, les Celtes ou les Scythes, nous redevenons des êtres libres – et nos compagnons les chevaux nous chuchotent à l’oreille que ce rêve d’hier pourrait bien devenir notre réalité de demain. Aujourd’hui, nous devons surtout guérir la Terre Mère, la source de la vie, nous reconnecter à la nature, par ses ambassadeurs les chevaux, et enfin reconnaître que tous les êtres vivants sont dotés d’esprit.


Restez en sécurité, avec mes pensées de soutien,

Sylvain Gillier * et donc, tous nos ateliers d'échange prévus en mars et en Avril, avec la venue de partenaires depuis la Nation Navajo sont reportés.

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